L’interaction entre le « big data » et l’intelligence artificielle ouvre des possibilités entièrement nouvelles, y compris dans le domaine de la sécurité. Que ce soit à l’aéroport, à la caisse du supermarché, dans le centre de nombreuses grandes villes ou dans le propre salon pour déverrouiller notre smartphone : dans un nombre croissant d’endroits, les caméras et les ordinateurs qui y sont connectés nous reconnaissent sur la base de notre visage. La sécurité et le droit à la vie privée sont deux droits fondamentaux dans une démocratie. Tout système politique (démocratique) doit garantir la sécurité de ses citoyen.ne.s. D’autre part, la démocratie ne fonctionne que si les citoyen.ne.s disposent d’une vie privée, peuvent penser librement et former leurs propres opinions sans pression extérieure. C’est la condition préalable pour qu’ils puissent faire usage des droits démocratiques fondamentaux tels que la liberté de pensée ou de croyance, le droit à la liberté d’expression ou la liberté de réunion. Dans le cadre de cet atelier, les jeunes examinent de manière critique le champ de tension entre « sécurité et vie privée ».
